De sa formation littéraire, son expérience de comédienne et scénographe pendant quelques années entre la France et l’Italie, Madame a gardé ce goût des mots, de la scène, la mise en scène, de l’escapade.
Cette artiste mutine a ressenti une vrai envie de « dire » et de « faire » ailleurs que sur une scène, en s’essayant au dessin pour finalement choisir le collage.
La mise bout à bout d’expériences, de sensations, de mots toujours, dans un cadre extensible, la rue cette fois. Une œuvre mutine et sautillante.
De ses petits visuels originaux taillés et collés à la main avec papier et matériel d’époque, elle créé des images où se croisent question de genre et notions de frontière qu’elle appose ensuite en très grands formats sur les murs des villes.
Ce goût de l’ailleurs. On ne sait jamais où et avec qui on est face à ses créations. Un flirt mélancolique avec une imagerie poétiquement désuète, un sens de la formule qui fait mouche et fait sourire. Comme de vieux dictons que l’on redécouvrirait en regardant de vieux clichés qui ne vieilliront jamais. Ce quelque chose d’atemporel qui vibre en douceur et rassure.