Au Piémont des Cévennes dans un hameau préservé, surplombé d’un château datant du XIIe siècle
Le mas
Idéalement situé dans un écrin d’oliviers et de garrigue, ce mas du XVIIIe entièrement réhabilité dans un pur respect des matériaux et du style cévenol offre le charme des vieilles pierres allié au confort moderne.
Un havre de paix aux pièces spacieuses entouré de près de 3 hectares d’oliviers.
Au rez-de-chaussée, un séjour, une grande cuisine traversante voûtée en pierres.
Réparties sur les deux étages, les cinq chambres disposent d’une salle de bain avec toilettes, dont une avec baignoire.
Le wifi est disponible dans chaque pièce.
Le mas peut accueillir 10 à 14 personnes.
Séjour minimum de 3 nuits.
Le hameau est à quelques kilomètres des commerces et entouré de vignobles et caves où déguster des vins de pays.
Entre terre et mer
Pour les amoureux de la nature, au bas du hameau, une rivière et ses larges dalles est l’endroit rêvé pour des récréations bucoliques.
Tout autour, des promenades dans la guarrigue et les contreforts des Cévennes, patrimoine mondial de l’Unesco, mais aussi canoying, équitation, accrobranche, golf.
A proximité, le Mont Aigoual, les Causses, l’Aubrac, mais également les plages de Méditerranée, la Camargue, Les Saintes Maries de la Mer.
Au cœur des rdv culturels
Pour les passionnés de culture, les arènes de Nîmes ou Arles et ses Rencontres de la Photographie, les cités médiévales d’Uzès, d’Aigue-Mortes ou du Grau du Roi, ainsi que Montpellier, ou Avignon et son Festival. Plus près, la bambouseraie d’Anduzes et son petit train des Cévennes, le village pittoresque de Sauve et sa Mer de Rocher.
Pour les amoureux de calme, de nature intacte et de culture.
Le lieu et son histoire
Le Château de Fressac
Dès le VIIIième siècle, un seigneur franc aurait édifié un château afin de participer à la protection du pays contre les Sarrasins.
Charlemagne, dit-on, y aurait séjourné, puis, quatre siècles plus tard, Blanche de Castille, mère de Saint Louis, en compagnie de Pierre-Bermond VII, satrape de Sauve et baron d’Anduze.
Plus sûrement, la région fut sous domination des seigneurs de Sauve, vassaux du Comte de Toulouse, jusqu’à la croisade des Albigeois, début du XIIIième, date à laquelle elle passa sous le contrôle de la Couronne de France.
Ainsi, si l’on se réfère à son architecture, le château actuel aurait été construit au cours du XIIième et début du XIIIième siècles sans doute par les Bermond d’Anduze et de Sauve, une des plus puissantes familles de la région à l’époque, alliée par mariage au Comte de Toulouse. Ses domaines s’étendaient dans la plaine du piémont (Sommières, Sauve, Anduze, Alès), les Cévennes (Barre, Meyrueis, Portes, Hierle, Florac, une partie de la Vallée Française) et le Vivarais.
Le hameau des Montèzes
Après la révocation de l’Edit de Nantes en 1685, interdisant la pratique du protestantisme, des cultes clandestins, ou assemblées du Désert, ont lieu dans de nombreuses régions, surtout méridionales, réunissant pasteurs et laïcs.
Le 24 août 1715, une réunion de neuf personnes (4 laïcs et 5 prédicants) s’est tenue au hameau des Montèzes (Gard). Plus tard, on a donné le nom de synode des Montèzes à cette réunion car elle a été décisive pour l’avenir des Églises réformées. Un jeune prédicant, Antoine Court, la préside.
La mesure la plus importante est le rétablissement des anciens selon la discipline des Églises réformées. Ces anciens auront la responsabilité de convoquer les assemblées, en usant de prudence, de procurer aux prédicants des retraites sûres et des guides pour les y conduire et de faire des collectes pour les pauvres.
Après cette réunion des Montèzes, plusieurs synodes provinciaux se réunissent en 1717, 1718, 1720 et 1721.
A partir de 1726, des synodes dits nationaux ne réunissent en fait que les délégués de quelques provinces afin de restaurer la discipline des Églises réformées et donner un coup d’arrêt au prophétisme.